St Vincent - Béthanie

Maison d’enfants, Béthanie Chiah
BP 19080, Jérusalem
Téléphone:+972-2-6284726
Fax:+972-2-6277530



Dans un faubourg de Jérusalem, en pleine campagne, une maison d’estivage est construite pour accueillir à la belle saison, les divers groupes de l’Hospice à tour de rôle. Deux mois avant la guerre judéo-arabe de 1948, Sœur Chaland, supérieure de l’hospice, y fait installer l’orphelinat de garçons. Cette maison dans laquelle ils demeureront était annexe de Jérusalem jusqu'à 1922 et devint autonome en 1960.

De 1948 à 1963, Béthanie est totalement coupée de l’Hospice. Un seul passage sur la ligne de démarcation, au niveau de la vieille porte de Damas, permet exceptionnellement la communication entre les deux zones. Le Vatican prend sous sa responsabilité les maisons religieuses dans les deux zones.

A ce titre, Sœur Chaland obtient un passeport diplomatique pour faire le lien entre les deux maisons et subvenir aux besoins de l’orphelinat. A partir de 1955, les enfants d’âge scolaire furent accueillis à l’école des Frères des Ecoles Chrétiennes à Jérusalem (zone arabe). Durant cette période, 2 dispensaires de l’ordre de Malte furent confiés aux sœurs, l’un sur place et le 2ème à l’Éléona.

En juin 1967, c’est la guerre des six jours. Les enfants sont rentrés dans leurs familles pour les grandes vacances. Le drapeau papal flotte à l’angle de la maison jusque là heureusement conservée. Tout le village est déserté par ses habitants. Par contre, des réfugiés nombreux arrivent des points les plus menacés. Ils sont aussitôt pris en charge. Les nombreux secours reçus y pourvoiront.

De 1968 à 1987, avant la première révolution, la maison connaît une période de prospérité : beaucoup de pèlerins, retraites des sœurs, permettent de procéder à l’équipement et à la restauration des locaux.

Malheureusement avec la révolution, la maison traverse des moments très difficiles. Cette situation créa une ambiance de psychose et de défiance à l’égard d’une population jadis amie, mais devenue hostile à cause de la situation politique.

Aux périodes de calme, l’accueil des pèlerins et la générosité des bienfaiteurs pourvoient à tous les besoins et même à quelques modestes investissements. En septembre 2000, éclate une nouvelle révolution dont les effets ne se sont pas encore estompés.

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