Les Fondateurs

Sainte Louise De Marillac
1591 - 1660

Elle appartient par son père à la grande aristocratie française. Elle ne connaîtra pas sa mère et perdra très jeune son père. Son rêve était de se consacrer au Seigneur derrière les grilles d'un cloître. Elle ne le réalisera pas mais épousera en 1613 Antoine Legras qui la laissera veuve en 1625 avec un enfant sur les bras. Elle restera cependant convaincue « qu'un temps viendra où elle sera en état de faire vœu de pauvreté, chasteté et obéissance », et qu'elle « sera en un lieu où elle pourra servir le prochain».
Sa première rencontre avec Monsieur Vincent n'est pas convaincante. Elle le choisira pourtant, mais après bien des hésitations, comme directeur de conscience et deviendra sa plus proche collaboratrice 38 ans durant.

Monsieur Vincent commence en effet par lui confier la visite des confréries de charité établies par lui dans plusieurs paroisses à travers le royaume de France et de Navarre. Il lui demande aussi de veiller à la formation de quelques «bonnes filles» qui ne cherchent qu'à se dévouer au service des pauvres.

Le 29 Novembre 1633, ces «filles», sous la direction de Louise de Marillac, feront vœu de vivre en communauté non en tant que religieuses, mais en tant que laïques tenues par les vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance. Elles auront pour cloître la "fange" des rues, les "masures" des malades et la "paille" des pauvres. Leur tenue sera celle des servantes. La Compagnie des Filles de la Charité, Servantes des Pauvres, voit ainsi le jour.

Soutenue et conseillée par Vincent de Paul, Louise assurera la direction de cette compagnie jusqu'à sa mort, le 15 mars 1660, soit près de six mois avant celle de Monsieur Vincent.

En 1960, Sainte Louise est proclamée par Jean XXIII Patronne des Œuvres Sociales Chrétiennes.

Détail

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